
marketing L’industrie du tabac développe des stratégies de marketing spécifiquement conçues pour séduire les enfants et les adolescents dans le but de garantir un renouvellement constant des consommateurs de ses produits.
opinion publique L’industrie du tabac cherche à façonner l’opinion publique et à influencer les décideurs politiques et économiques. En mettant en avant des actions de responsabilité sociale et en exagérant son importance économique, elle fait obstacle aux mesures réglementaires de protection de la santé publique et exerce son influence pour obtenir des politiques favorables à ses intérêts commerciaux.
nouveaux produits En mettant sur le marché une prolifération de nouveaux produits (cigarettes électroniques, sachets de nicotine, tabac chauffé, etc.), l’industrie du tabac tente d’assurer son futur en créant un vaste marché de la nicotine. Elle utilise de façon indifférenciée le potentiel de réduction des risques de certains de ces produits comme un argument de propagande lui permettant à la fois de contourner les politiques antitabac et d’obtenir des marges de profits exorbitantes, tout en entraînant les nouvelles génération dans l’addiction à la nicotine.
hautes-écoles L’industrie du tabac exerce une influence ciblée sur les institutions académiques en finançant des recherches et en développant des collaborations avec les chercheurs. Cette stratégie vise à gagner en légitimité scientifique, à recruter des alliés dans ces institutions, à neutraliser la recherche qui menace ses intérêts, et à polluer la littérature scientifique avec des travaux qui entretiennent le doute et l’ignorance.
environnement Bien qu’elle soit à l’origine de dommages environnementaux majeurs tout au long de sa chaîne de production, l’industrie du tabac utilise des campagnes de communication pour se donner une image « verte ». Elle détourne l’attention de ses responsabilités en blâmant les consommateurs pour l’impact environnemental provoqué par ses produits.
droits humains Pour augmenter ses profits, l’industrie du tabac a recours à des pratiques qui violent les droits humains fondamentaux. Parallèlement, elle tente de se positionner comme un acteur engagé en matière de droits humains, masquant ainsi la réalité de ses pratiques.